- péninsule
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péninsule [ penɛ̃syl ] n. f. ♦ Grande presqu'île; région ou pays qu'entoure la mer de tous côtés sauf un. La péninsule italienne. La péninsule Ibérique, absolt la Péninsule : l'Espagne et le Portugal.
● péninsule nom féminin (latin paeninsula, presqu'île) Synonyme de presqu'île, en particulier quand il s'agit de vastes étendues. ● péninsule (difficultés) nom féminin (latin paeninsula, presqu'île) Orthographe La péninsule Ibérique (minuscule à péninsule, majuscule à Ibérique) mais la Péninsule (avec majuscule). ● péninsule (expressions) nom féminin (latin paeninsula, presqu'île) Péninsule Ibérique, ensemble géographique formé par l'Espagne et le Portugal.péninsulen. f. Grande presqu'île.|| La péninsule Ibérique.⇒PÉNINSULE, subst. fém.Pays ou région assez vaste entouré(e) par la mer sur tous ses côtés sauf un; grande presqu'île. La péninsule italique; la péninsule des Balkans. Il était allé au théâtre, et même au théâtre des Carmes, «pour voir ce que faisaient les Grecs dans leur malheureuse péninsule, maintenant qu'Hélène leur avait été ravie...» (DUHAMEL, Suzanne, 1941, p.208):• ♦ Cette mer que je devais rencontrer sur tant de rivages, baignait à Brest l'extrémité de la péninsule armoricaine; après ce cap avancé, il n'y avait plus rien qu'un océan sans bornes et des mondes inconnus...CHATEAUBR., Mém., t.1, 1848, p.96.♦Absol. La Péninsule. La péninsule ibérique, l'Espagne et le Portugal. Le chocolat fut apporté en Espagne vers le dix-septième siècle, et l'usage en devint promptement populaire (...). Les moeurs n'ont point changé à cet égard; et encore aujourd'hui, dans toute la Péninsule, on présente du chocolat dans toutes les occasions où il est de la politesse d'offrir quelques rafraîchissements (BRILLAT-SAV., Physiol. goût, 1825, p.115).— En partic. Synon. de presqu'île. Il y avait là [vers le confluent du Cher et de la Loire] à l'origine une de ces bourgades telles que les Gaulois en établissaient volontiers dans des îles ou des péninsules fluviales (VIDAL DE LA BL., Tabl. géogr. Fr., 1908, p.169). La flotte anglaise refoula l'escadre de Villaret et la division de D'Hervilly put débarquer sur la péninsule de Quiberon, le 9 messidor (LEFEBVRE, Révol. fr., 1963, p.451).♦P. métaph. [En parlant du nez] V. cap3 B 1 ex. de Rostand.Prononc. et Orth.:[
]. Ac. 1694-1740: penin-; dep. 1762: pénin-. Étymol. et Hist. 1519 (Trad. de PLATINE, Les Genealogies faitz et gestes des Sainctz Peres, f° 207 v°: lisle Peninsule); 1544 (G. FRISON, Cosmographie de Pierre Apian, f° 27 v °). Empr. au lat. paeninsula «id.», comp. de paene «presque» et insula «île». Fréq. abs. littér.: 180.péninsule [penɛ̃syl] n. f.❖♦ Géogr., cour. Grande presqu'île; région ou pays qu'entoure la mer de tous côtés sauf un. ⇒ Presqu'île. || La péninsule grecque (→ Golfe, cit. 2), scandinave, balkanique. || La péninsule ibérique (→ Ibère, cit.), et, absolt, la Péninsule : l'Espagne et le Portugal. || Péninsule rattachée à la terre par un isthme, une langue de terre.0 (…) ces grandes émigrations qui portèrent dans la péninsule armoricaine le nom, la race et les institutions religieuses de l'île de Bretagne.Renan, Souvenirs d'enfance…, I, Œ. compl., t. II, p. 725.♦ ☑ Allus. littér. C'est un cap (cit. 5)… C'est une péninsule ! (Rostand, Cyrano de Bergerac, tirade du nez).❖DÉR. Péninsulaire.
Encyclopédie Universelle. 2012.
